Guide complet de dépistage du test de dépression PHQ-9

Si vous avez entendu parler de la Test PHQ-9 mais que vous n'êtes pas sûr de ce qu'il vous apprend, vous êtes au bon endroit. Je suis une communicatrice et une chercheuse en psychologie qui traduit les outils cliniques en langage courant. Je ne diagnostique ni ne traite : je partage simplement des explications fondées sur la science et des stratégies universelles afin que vous puissiez vous comprendre et soutenir les personnes qui vous sont chères. Le PHQ-9 est l'un des outils validés les plus largement utilisés pour le dépistage des symptômes dépressifs. Voyons ce qu'il est, comment il fonctionne et comment comprendre vos résultats, calmement et clairement.

Qu'est-ce que le PHQ-9 ?

Le PHQ-9 (Patient Health Questionnaire-9) est un bref outil de dépistage auto-rapporté qui permet d'identifier la présence et la gravité des symptômes dépressifs au cours des deux dernières semaines. Il est utilisé dans les cliniques, dans la recherche et parfois dans les programmes de bien-être sur le lieu de travail ou à l'école parce qu'il est rapide (généralement moins de 3 minutes) et qu'il est solidement étayé par des données probantes. Il ne remplace pas une évaluation clinique, mais il donne un aperçu structuré qui peut guider les prochaines étapes.

Validation clinique

Le PHQ-9 a fait l'objet de nombreuses études. Dans l'étude de validation fondatrice (Kroenke, Spitzer et Williams, 2001), un score de 10 ou plus a montré une sensibilité de 88% et une spécificité de 88% pour le trouble dépressif majeur dans un contexte de soins primaires. Des méta-analyses ultérieures ont confirmé ces solides propriétés psychométriques dans diverses populations. Les cliniciens l'utilisent pour surveiller les symptômes au fil du temps, car les scores ont tendance à suivre les changements réels. Pas de sponsoring, juste des résultats honnêtes et une recherche largement citée. Contexte de la version : La dernière révision de la littérature date du 2025-10-28.

Basé sur les critères du DSM

Chacun des neuf éléments correspond aux principaux symptômes dépressifs décrits dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Cela signifie que l'outil n'est pas aléatoire ; il est directement aligné sur les symptômes que les cliniciens recherchent lorsqu'ils évaluent la dépression, tels que les changements d'humeur, l'anhédonie (perte d'intérêt), les modifications du sommeil et de l'appétit, l'énergie, la concentration, les changements psychomoteurs, les sentiments de dévalorisation ou de culpabilité, et les pensées de mort.

Les 9 questions du PHQ-9

Le PHQ-9 demande à quelle fréquence vous avez été gêné par chaque symptôme au cours des deux dernières semaines, les réponses allant de "Pas du tout" à "Presque tous les jours". Les questions sont les suivantes :

  1. Peu d'intérêt ou de plaisir à faire les choses.
  2. Sentiment d'abattement, de dépression ou de désespoir.
  3. Difficulté à s'endormir ou à rester endormi, ou sommeil excessif.
  4. Sensation de fatigue ou manque d'énergie.
  5. Manque d'appétit ou suralimentation.
  6. Vous vous sentez mal dans votre peau, vous avez l'impression d'être un raté ou de vous avoir laissé tomber, vous ou votre famille.
  7. Difficulté à se concentrer, par exemple pour lire ou regarder la télévision.
  8. Bouger ou parler si lentement que d'autres personnes auraient pu le remarquer : ou au contraire, être si agité que l'on bouge beaucoup plus que d'habitude.
  9. Des pensées selon lesquelles vous seriez mieux mort, ou des pensées de vous faire du mal.

Le neuvième élément est sensible et important. S'il est présent, il incite à rechercher rapidement un soutien professionnel, quel que soit le score total.

Comment passer le test

Il est préférable de passer le PHQ-9 lorsque vous avez un moment de calme et que vous pouvez réfléchir honnêtement aux deux dernières semaines. Pour ma part, j'essaie de le faire le dernier dimanche du mois afin de pouvoir comparer mes notes au fil du temps. Le 2025-03-14 et le 2025-09-29, j'ai testé un petit exercice pour les lecteurs : le PHQ-9 accompagné d'un bref journal d'humeur. Les lecteurs m'ont dit que le journal les incitait à donner des réponses plus précises et rendait les schémas plus clairs (il ne s'agit pas d'une recherche formelle, mais d'une observation pratique).

Système de notation

Chaque élément est noté de 0 à 3 : 0 (pas du tout), 1 (plusieurs jours), 2 (plus de la moitié des jours), 3 (presque tous les jours). L'addition des neuf items donne un score total de 0 à 27. De nombreuses versions comprennent une question complémentaire sur les difficultés que ces problèmes ont entraînées pour la vie ou le travail : cet élément de "difficulté fonctionnelle" ne fait pas partie du total de 0 à 27, mais il est cliniquement significatif.

Conseils pour la précision

  • Répondez en vous basant sur les 14 derniers jours, et non sur l'ensemble du mois ou de l'année.
  • Si vos semaines varient beaucoup, consultez un calendrier ou des notes d'humeur.
  • Si un jour a été exceptionnellement difficile (ou exceptionnellement bon), il ne faut pas qu'il l'emporte sur la tendance générale.
  • Si vous soutenez un proche, invitez-le à se mettre au calme et à ne pas porter de jugement. L'objectif est la clarté, pas la perfection.

Comprendre votre score

Avant de présenter les fourchettes, un petit rappel : le PHQ-9 est un outil de dépistage et non de diagnostic. Néanmoins, les fourchettes peuvent vous aider à interpréter les tendances et à choisir les prochaines étapes.

Plages de score (0-4, 5-9, 10-14, 15-19, 20-27)

  • 0-4 : Symptômes dépressifs minimes. De nombreuses personnes bénéficient encore d'habitudes de bien-être de base (sommeil, mouvement, relations sociales). Notez si vous remarquez des changements.
  • 5-9 : Symptômes légers. Envisager des stratégies autoguidées telles que l'exercice physique régulier, un sommeil régulier et l'activation comportementale (petites activités gratifiantes). Effectuer un suivi hebdomadaire.
  • 10-14 : Symptômes modérés. La recherche utilise souvent 10 comme score "drapeau". Il est conseillé de consulter un clinicien pour discuter des options possibles, qui peuvent inclure une thérapie.
  • 15-19 : Modérément grave. Envisager fortement une évaluation professionnelle : les thérapies structurées (par exemple, la TCC) sont souvent utiles.
  • 20-27 : Grave. Veuillez consulter rapidement un médecin. Un plan de sécurité et un suivi étroit peuvent s'avérer importants.

Quand demander de l'aide ?

N'importe quel score peut coexister avec une détresse importante. Demandez de l'aide si les symptômes persistent au-delà de deux semaines, si vous avez du mal à fonctionner (travail, école, soins) ou si l'item 9 (pensées d'automutilation) est autre chose que "Pas du tout". Si vous êtes aux États-Unis et que vous avez besoin d'une aide immédiate, appelez ou envoyez un SMS au 988. Ailleurs, contactez les services d'urgence locaux ou une ligne d'écoute téléphonique dans votre pays.

PHQ-9 et GAD-7 ensemble

De nombreuses personnes souffrent à la fois de dépression et d'anxiété, c'est pourquoi les cliniciens associent souvent le PHQ-9 à l'enquête sur l'anxiété. GAD-7 (pour l'anxiété généralisée). L'utilisation des deux permet de déterminer si la mauvaise humeur est le principal facteur ou si l'inquiétude, l'agitation et la tension sont plus importantes. Lors de ma rencontre avec les lecteurs du 2025-05-12, environ un tiers des participants ayant obtenu un score modéré sur le PHQ-9 ont également obtenu un score modéré ou supérieur sur le GAD-7. Ce chevauchement les a aidés à choisir des stratégies telles que le contrôle des stimuli pour le sommeil, l'activation comportementale pour l'humeur, et la planification des soucis ou la respiration diaphragmatique pour l'anxiété. Encore une fois, ces outils guident, et non remplacent, les soins professionnels.

FAQ

Q : Est-ce que le PHQ-9 un diagnostic ?

Il s'agit d'un outil de dépistage validé qui permet d'estimer la gravité des symptômes. Le clinicien tient compte du contexte, des antécédents et des exclusions.

Q : À quelle fréquence dois-je le repasser ?

R : De nombreuses personnes procèdent à des contrôles mensuels ou lorsque les symptômes changent. Dans le cadre d'un traitement, il est courant de le faire toutes les 2 à 4 semaines.

Q : Puis-je le prendre si je suis également anxieux ou si j'ai des problèmes de sommeil ?

R : Oui. Il mesure toujours les symptômes dépressifs. Utilisez le GAD-7 pour l'anxiété et envisagez des échelles de sommeil brèves pour l'insomnie.

Q : Que se passe-t-il si mon score est faible mais que je me sens toujours mal ?

R : Faites confiance à votre expérience vécue. Le score n'est qu'une lentille : votre détresse mérite d'être prise en compte indépendamment des chiffres.

Q : Le programme est-il sensible aux différences culturelles ?

R : Le PHQ-9 a été traduit et validé dans plusieurs langues, mais aucun outil n'est parfait. Partagez les facteurs culturels avec votre clinicien.

Note de l'auteur : je suis une communicatrice et chercheuse en psychologie au grand cœur.

Non sponsorisé : aucune revendication diagnostique ou thérapeutique ici, juste des informations basées sur la science et des stratégies universelles.

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